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Pierre Aubert

Naissance de la gravure Le clocher de Cossonay, entre 1944 et 1945, photographie anonyme, collection particulière, Suisse.
Vieux saule aux Mollards, vers 1946-1963, Fondation Pierre Aubert
Autoportrait, entre 1936 et 1939, Fondation Pierre Aubert
Les Mollards, huile, 1959.
Vues au grand atelier des Mollards-des-Auberts.

Issu d’une lignée de paysans polyvalents, Pierre Aubert s’initie à la gravure et à la peinture tout en aidant son père aux travaux du domaine.

Le peintre et graveur Pierre Aubert (1910-1987) compte parmi les figures marquantes de la gravure suisse du XXe siècle. Il est l’un des acteurs du renouveau de la xylographie dont il exploite le potentiel expressif. Mais il fut aussi peintre et dessinateur. Plusieurs de ses œuvres sont entrées dans les collections publiques du Musée Jenisch de Vevey, du Musée d’art et d’histoire de Genève, de la Bibliothèque nationale suisse et de la Bibliothèque nationale de France, pour ne citer qu’eux.

Issu d’une lignée de paysans couteliers, trompettes d’église, puis horlogers, Pierre Aubert devient artiste tout en aidant son père aux travaux du domaine. Lors de son temps libre, il se rend au Pont pour suivre les leçons de Tell Rochat (1898-1939), artiste formé à Paris. Rochat l’initie à la xylographie, au dessin et à la peinture.

En 1934, les Mollards-des-Aubert pouvant loger trois familles ne comptent plus que trois personnes. Pierre Aubert démolit un tuyé pour créer son Grand Atelier. L’ouverture devient verrière, puits de lumière pour peindre. L’artiste conçoit et construit sa première presse aux Mollards.

Dans son Grand Atelier, il accueillera de nombreuses personnalités des arts, entre autres le poète genevois Claude Aubert (1915-1972), le comédien parisien Pierre Bertin (1891-1984) et la mécène, amie de Picasso, Marie Cuttoli (1879-1973). Le Petit Atelier aux fenêtres d’horloger où il grave et tire ses gravures garde la mémoire des chevaux de Provence et de son fils enfant peints au pochoir.

Aubert crée aussi le porche en façade, qu’il sculpte, et décore la cuisine d’une frise peinte. Les poutres se couvrent de petites scènes tirées du quotidien, narrées de père en fils. L’une rappelle l’existence d’un moulin dont il ne reste que la terrasse bordée d’arbres en face du porche donnant sur le «Crêt-Rond». Vers 1960, Aubert s’installe avec sa famille à Romainmôtier.

La Fondation Pierre Aubert, qui a déposé au Musée Jenisch à Vevey l’ensemble de l’œuvre gravé, est membre fondateur et partenaire de ce projet.

Le peintre et graveur Pierre Aubert (1910-1987) compte parmi les figures marquantes de la gravure suisse du XXe siècle. Il est l’un des acteurs du renouveau de la xylographie dont il exploite le potentiel expressif. Mais il fut aussi peintre et surtout dessinateur. Plusieurs de ses œuvres sont entrées dans les collections publiques de la Bibliothèque nationale de France, de l’Etat de Vaud, de la Bibliothèque nationale suisse, Musée d’art et d’histoire de Genève et au Musée Jenisch de Vevey, pour ne citer qu’eux.

Issu d’une lignée de paysans couteliers trompettes d’église, puis horlogers, Pierre Aubert devient artiste tout en aidant son père aux travaux du domaine. Il se rend au Pont pour suivre les leçons de son aîné formé à Paris, Tell Rochat (1898-1939).

En 1934, les Mollards-des-Aubert pouvant loger trois familles ne comptent plus que trois personnes. Pierre Aubert démolit un tué pour créer son Grand Atelier. L’ouverture devient verrière, puits de lumière pour peindre. Il créera encore le porche en façade.

Outre à la pratique du dessin et de la peinture, Tell Rochat l’initie à la xylographie. Pierre Aubert conçoit et construit sa première presse. Il deviendra l’un des représentants majeurs de la gravure sur bois en Suisse au XXème siècle.

Dans son Grand Atelier, il accueillera de nombreuses personnalités des Arts, entre autres le poète genevois Claude Aubert (1915-1972), le grand comédien parisien Pierre Bertin (1891-1984) et la mécène, amie de Picasso, Marie Cuttoli (1879-1973). Le Petit Atelier aux fenêtres d’horloger où il grave et tire ses gravures garde mémoire des chevaux de Provence et de son fils enfant peints au pochoir.

Pierre Aubert restaure aussi la cuisine. Les poutres se couvrent de scènes narrées de père en fils. L’une rappelle le moulin dont il reste la terrasse bordée d’arbres en face de la sortie donnant sur le «Crêt-Rond». En 1960-61, la famille s’installe à Romainmôtier.

La Fondation Pierre Aubert, qui a déposé au Musée Jenisch à Vevey l’ensemble de l’œuvre gravé, est membre fondateur et également partenaire de ce vaste projet.
Les Mollards, huile, 1959.
Vues au grand atelier des Mollards-des-Auberts.

Tous ces éléments constituent l’authentique patrimoine artistique du lieu.